Le ventre, les intestins, le colon.

Vastes thèmes plus qu’à la mode dans l’édition ces derniers mois et pour cause il paraitrait que c’est le mal du XXIème siècle.

Je ne peux pas m’en moquer puisque moi-même je souffre de troubles digestifs réguliers.

J’ai donc été plus qu’heureuse de réaliser les photos culinaires d’un livre santé sorti récemment : Syndrome de l’intestin irritable de Mélanie Duféey du blog Chaudron Pastel chez Hachette Bien Être.

Ce livre explique très clairement comment améliorer sa vie lorsque l’on souffre d’irritabilité du colon, avec une partie théorique et une partie recettes. Soyez sûr que même si vous ne souffrez pas de ce syndrome, tous les conseils sont intéressants simplement pour avoir une alimentation plus saine.

Cela a été un réel plaisir de rentrer dans l’univers enchanté de Mély. Je vous invite à aller voir son blog et à vous abonner à sa chaîne You Tube.

Mastiquer, avaler, digérer, des mots plus que d’actualités dans les derniers livres que j’ai pu réaliser !

Pourtant à voir ces mots écrits noir sur blanc, ils m’évoquent bien plus que leur action définie dans le dictionnaire. On dirait de la psychologie humaine.

Parfois, n’avez-vous pas l’impression de mâcher le travail, d’avaler des couleuvres et de devoir en digérer les conséquences ?

Quand cela m’arrive, qu’à cela ne tienne, j’ai 2 ou 3 livres dans ma bibliothèque sur le sujet de la digestion qui devrait pourvoir m’aider.

Malheureusement j’ai dû me tromper de section à la Fnac car dans « Le charme discret de l’intestin », après avoir appris à bien mâcher et à bien éliminer pour ne pas dire déféquer (OUPS je l’ai dit quand même), on ne me dit pas pourquoi mon ventre reste noué.

Et lorsque je demande à mon médecin comment affronter mes aigreurs d’estomac, il me dit que je devrais sonder mon cerveau plutôt que de ruminer contre mon bidon.

Ruminer, ruminer, en plein air de végétalisation, il a bien choisi son mot celui-là !

Selon moi, mon diagnostique serait qu’à trop me presser le citron, l’amertume s’est installée profondément, mais cela dépasse les compétences de mon allopathe.

Pour régler mes soucis d’intestin contrarié, je me tourne donc vers des activités plus adéquates : médiation, relaxation, yoga. J’y salue le soleil, j’y fais le cobra, le chameau, la tortue, le chien, le chat, j’espère ainsi que ma boule de poils cérébrale va s’extraire plus facilement.

Au travers de mes lectures, on me dit aussi que notre ventre serait notre deuxième cerveau. Alors si un cerveau se trouve dans mon tube digestif, je comprends l’amalgame. J’ai dû mal digérer des émotions, ou bien mal penser mon dernier milkshake (référence à retenir pour la prochaine newsletter). Ah bon, ce n’est pas clair ?

Mes nœuds au ventre sont toujours présents, mais apparemment, les médecines douces ne sont pas rapides.

Passons alors au pratico-pratique, mon conseil est le suivant : si vous ne voulez pas avaler des couleuvres le mieux est de prendre ses distances avec les charmeurs de serpents.

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