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Vous l’avez deviné ceci est une liste (non exhaustive) de blogueurs, mais pas n’importe lesquels ! Ces blogueurs ont déjà tous été publiés. Certains n’ont pour l’instant qu’un seul ouvrage, alors que d’autres sont devenus des auteurs culinaires à part entière. C’est une tendance en plein développement : désormais les blogueurs culinaires sont aussi auteurs de livre de cuisine ou rédacteurs de recettes pour la presse et les marques.
Quels sont les avantages pour les diffuseurs ? Quelles sont les précautions à prendre pour les blogueurs ? Être un auteur culinaire sans blog est-ce « Has Been » ? Je décrypte pour vous cette tendance avec l’avis de Clea, blogueuse depuis 2005 et auteur culinaire depuis 2007, dont le dernier livre « Tout sans gluten » aux éditions La Plage vient de paraître.
Depuis le début des années 2000, les blogs culinaires n’ont cessés d’accroître leur présence sur la toile. Certains blogueurs utilisent cette plateforme comme un journal intime, un partage d’expérience, ou comme source de revenu annexe. Qu’ils possèdent ou non un thème, les blogs deviennent des atouts précieux pour les diffuseurs comme source d’inspiration et de recrutement. En effet, quoi de mieux que ces blogs pour évaluer la popularité d’un sujet, tester le niveau culinaire d’un auteur ou bien sa qualité d’écriture. Un peu comme des CV en ligne, les blogs sont devenus un gage de crédibilité face aux amateurs de cuisine, aux lecteurs et donc aux diffuseurs de recettes. Tout cela, sans compter que l’audience du blog est déjà acquise et la promotion facilitée lors de la publication de recettes ou d’un livre.
Au niveau des statuts, la transition est très facile pour les blogueurs. Les éditeurs s’occupent de tout, ils déclarent et règlent les charges directement pour les nouveaux auteurs ou les occasionnels. Alors, cette tendance fait-elle avancer et évoluer positivement le statut d’auteur ? J’en doute grandement car ces nouveaux auteurs n’ont aucune connaissance de leurs droits. Alors qu’ils sont émerveillés par le fait de voir leurs recettes diffusées, les contrats sont souvent vite passés, vite signés. Cela d’autant plus que, pour eux, les droits d’auteurs correspondent à un revenu annexe et non un réel gagne pain. Avec l’expérience ces nouveaux auteurs auront du mal à renégocier leurs contrats et c’est tout un secteur qui se dé professionnalise.
Il est donc vivement conseillé à ces blogueurs, nouveaux auteurs, de se faire accompagner juridiquement pour la signature de leur contrat même si cela occasionne, au départ, un coût supplémentaire.
NB (J+2 après publication) : Je tiens à ajouter qu’heureusement tous les blogueurs/ auteurs ne sont pas dans ce cas là. Certains, dès leur première parution, prennent déjà la peine de bien négocier leur contrat et d’autres sont désormais des auteurs à part entière générant des revenus conséquents faisant donc bien attention à leurs droits. Je maintiens tout de même que dans la plupart des cas, lorsqu’un éditeur se présente à un blogueur qui n’a jamais publié, ce dernier ne connaissant pas le système très compliqué des droits d’auteurs, se laisse guider par l’éditeur. C’est un constat et non un reproche, d’où mon conseil de se faire accompagner pour la première réalisation d’un contrat.
Voici quelques liens qui pourront aider les blogueurs :
https://www.service-public.fr/professionnels-entreprises/vosdroits/F31619
http://www.enviedecrire.com/les-bases-contrat-edition-emmanuel-pierrat/
Autant le passage du statut de blogueur à auteur est aisé, autant la charge de travail n’est pas identique. Les blogueurs devront adopter des méthodes plus strictes alors que les diffuseurs devront prendre en compte un nombre de corrections et de mise au point plus importantes.
Clea nous explique rapidement…
« Les méthodes de travail sont assez différentes. Je travaille le blog de manière spontanée, improvisée selon mes envies. Je cuisine une recette et la publie dans la foulée alors que pour le livre il y a tout un processus. L’éditeur me donne le thème. Je fais mes recherches. Je crée un sommaire qu’il doit me valider. Je fais ensuite plusieurs tests en cuisine jusqu’à que les recettes conviennent. C’est une démarche plus structurée. »
Blogueurs ou diffuseurs chacun doit donc adapter ses méthodes de travail et surtout ne pas négliger le temps nécessaire à cette adaptation.
Clea : « Je ne dirais pas « Has Been » car il y a encore pas mal de d’auteurs sans blog. Cela dit, il est vrai que grâce au blog, il se crée un certain attachement entre l’auteur et le lecteur, cela permet d’avoir un échange. Le lecteur peut poser des questions sur le livre qui vient de sortir. Il peut aussi donner des idées pour un prochain livre. Personnellement, je ne me dirige plus vers des livres de cuisine dont l’auteur m’est inconnu. Je n’achète presque que des livres dont les auteurs sont des blogueurs. »
Je tiens à remercier vivement Clea d’avoir pris le temps de répondre à mes petites questions. N’hésitez pas à réagir dans les commentaires et à partager l’article si cela vous semble pertinent.
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Merci beaucoup Dorian pour ton commentaire et MEA CULPA de t’avoir oublié dans la liste des blogueurs. Comment ai-je pu ? Je vais rectifier cela tout de suite !!!
Il est vrai que j’ai, peut être à tord, essayé de rester un peu en retrait. Mon avis, succinctement, est qu’en tant que lectrice je suis assez d’accord avec Clea je préfère acheter les livres des blogueurs que je suis au quotidien sur la toile. Pour ce qui est des droits d’auteur, je le dis bien dans mon article, les auteurs occasionnels (surtout) seront moins regardant sur leur contrat et c’est bien le problème.(cela ne te concerne donc pas finalement ;))
A très bientôt, je l’espère !
Maud
C’est chou de m’avoir ajouté à la liste mais comme tu le disais c’était une liste non exhaustive et du coup ce n’était vraiment pas important… en tout cas c’est chou ,-) ! Merci !!!
Merci beaucoup pour cet article enrichissant et de bon conseil. La dernière question m’a tout de suite fait rebondir sur une autre: Un blogueur culinaire sans livre est-il « has been »?
Bien sûr, je ne pose pas cette question au hasard: 10 ans de blog, une collaboration pour un magazine cuisine éphémère, une participation en tant qu’auteur pour un livre sur le pain, des photos en stock images.. et toujours pas de livre! Alors.. has been or..?
Bonjour Sandra,
Merci beaucoup pour ton commentaire et bonne question ! Mon avis et seulement mon avis : bien sûr que non les blogueurs sans livre ne sont pas « Has been », le blogging c’est l’avenir ! Je vais très vite aller voir le tien. Bises. Maud
C’est toujours un plaisir de retrouver Cléa et je trouve que c’est un très bon choix sur ces questions, elle qui a été une des premières blogueuses à basculer du côté noir de la force, du côté papier ,-) !
Un petit regret par contre, c’est que tu ne donnes pas ton point de vue, même si je comprends que c’est toujours un peu difficile… mais en tout cas j’aurais bien voulu lire tes impressions et ton sentiment sur ton statut d’auteur culinaire…
Et dernière chose pour moi et je pense que je ne dois pas être le seul, les droits d’auteurs correspondent à un vrai salaire et pas juste à un revenu annexe et heureusement je serais tenté de dire et je ne pense donc vraiment pas être le seul.
En tout cas de biens bons conseils à suivre dans ton article !